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Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de Monsieur Fabrice Aharon CARMI ז״ל. Fabrice était un homme avec une grande sensibilité, avec une générosité et une bonté humaine unique. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa mère Betty, à son frère Ilane et sa belle-sœur Carole ainsi que à ses neveux, Solal, Ronel et Evan.   
Que son entrée dans le royaume céleste soit une source de bénédictions.

La communauté de la Grande synagogue de la Victoire.

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Décès de Madame
Ginette Werba ( lundi 23 novembre ) Elle a été enterrée le même jour au Har Hamenu’hot à Jérusalem.

Voici une lettre que nous a adressée
Madame Arielle Pessis ,une amie très proche de Madame Ginette Werba ע״ה:

Nous avons la tristesse d'annoncer ici le décès de Ginette Werba née Kandel, fidèle de la synagogue de la Victoire, qui avait su tisser avec beaucoup de ses membres des liens amicaux. 
Elle et son mari assistaient régulièrement, avant leur alya, aux offices de notre synagogue, et même si Ginette, gênée ces dernières années à la marche, arrivait tard dans la matinée du Chabbath, elle tenait à rejoindre son mari et à prendre des nouvelles de ceux qui étaient devenus ses amis, et qu'elle retrouverait à la fin de l'office avec plaisir. Elle considérait la synagogue comme un lieu de culte, ce qu'elle est, mais aussi, ce qu'une synagogue est véritablement, une communauté, un lieu de rencontre et de rassemblement de personnes qui s'apprécient avec des valeurs qui leur sont communes.
Ginette Werba appréciait beaucoup de personnes, et était en retour très appréciée également. Non, elle n'aimait pas tout le monde, elle était exigeante dans ses échanges et ceux qu'elle appelait ses amis, elle y était véritablement liée. L'amitié n'était pas pour elle un vain mot. 
Elle a exercé toute sa carrière comme professeur de lettres à l'Ecole Yabné et là aussi, elle s'était fait des amis. Beaucoup d'amis. Des amis qui sont tristes aujourd'hui, à qui elle manque, à qui elle manquera toujours. Très appréciée de ses collègues, autant d'ailleurs que de Monsieur Picard qui a longtemps dirigé cette école, elle l'était aussi de ses élèves. Nombre d'entre eux se sont manifestés ces derniers jours pour rappeler son souvenir. Ginette Werba n'était pas de ces femmes effacées qui laissent peu de souvenirs. Ses élèves, sur de nombreuses générations, en témoignent autant que ses collègues, et ses amis. C'était une femme intègre, qui ne laissait passer aucune injustice. C'était une femme rigoureuse, qui ne laissait passer aucune imprécision dans la pensée. Elle n'avait pas de préjugés, elle avait l'esprit critique et ses critiques étaient toujours positives et constructives.
Le couple qu'elle formait avec Jean-Claude Werba était exceptionnel. Comme dans sa vie professionnelle, dans sa vie privée aussi, elle exerçait son esprit critique, et on discutait beaucoup dans la famille Werba. Mais c'était toujours de part et d'autre avec une qualité d'écoute qui se voit rarement, et un besoin de sincérité et d'authenticité bien ancrés. Elle discutait avec son mari, et avec ses enfants, Joël, Sylvie et David, de la même façon, avec la même exigeance bienveillante qu'elle manifestait à l'égard de tous. Nous adressons à son mari et à ses enfants nos profonds sentiments de sympathie dans ce moment douloureux.
Elle nous manque. Elle manquera à beaucoup de monde.  


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C'est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès de Norbert JAOUI. Fidèle de notre synagogue depuis plusieurs années, c'était un homme érudit, drôle et élégant. Son épouse Colette fréquente notre synagogue depuis son enfance. Ils ont trois enfants dont Karen ALLALI, Commissaire Générale des EEIF. Nous présentons nos sincères condoléances à toute la famille.

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C'est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès de Madame Irène Orès qui pendant de très nombreuses années fût, avec son époux Bernard, des fidèles très attachés à notre synagogue. Nous présentons nos plus sincères condoléances à son époux Bernard et à ses enfants;

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Le Jahrzeit, l’anniversaire de deuil de Gilberte Behar (zl) tombe cette année le mercredi 22 juillet 2020.
Nous nous réunirons donc, à partir de 7h45, pendant l’office du matin de Roch Hodèche Av, pour honorer sa mémoire.

A l’issue de l’office, nous apposerons une plaque portant son nom sur une salle de classe que nous avons ouverte pour l’année scolaire 2019-2020.

Nous avons  la tristesse de vous annoncer le décès de Madame Suzanne Gekdis. L'ensemble de la communauté assure à ses enfants et sa famille de sa profonde sympathie et leur adresse ses sincères condoléances. המקום ינחם אתכם בתוך שאר אבלי ציון וירושלים      Que l’Éternel vous apporte son réconfort comme à tous les affligés de Sion et de Jérusalem.


Hommage au Rabbin Shlomo Malka זצ״ל 

Il est très difficile pour moi, d’écrire sur le Rabbin Shlomo Malka, de mémoire bénie, car il m’est douloureux d’imaginer son absence. Le « Rabbin Salomon », c’est ainsi que les fidèles le nommaient, se rendait disponible en permanence pour sa communauté, comme un berger qui aime son troupeau et qui se dévoue pour lui. De même pour ses collègues Rabbins, il était toujours souriant, avec un regard généreux, profond et pétillant. Le Rabbin Malka a été présent dans nos activités communautaires depuis longtemps, comme nous témoigne le Grand Rabbin Gilles Bernheim : « Nous avons partagé nombre de moments de la vie de nos communautés. Je n'oublierai jamais les repas de Soukkot partagés avec nos familles dans la Soukka de la synagogue de la Victoire ». Le Rabbin Malka m’a reçu il y a 10 ans lorsque je suis arrivé à Paris, il m’a fait découvrir le quartier du 9ème, puis a partagé son expérience avec moi. Il m’a dispensé ses conseils avisés et prévoyants pour la direction de la communauté. Il a participé à nos Chabbatotes communautaires, à nos célébrations familiales (nominations, Bar ou Bat Mitsva, Brith-mila). Le Rabbin et son épouse nous ont donné un sentiment familial, chaleureux et attentionné.  Le Rabbin Malka  possédait une grande érudition Talmudique, Hala’hique et Midrachique. Il a été Dayan au Beth-Din de Paris, dans le service Guittin(divorces), qui ne demande pas seulement de l’érudition mais des qualités vertueuses et une sensibilité humaine exemplaires. Comme nous témoigne le Grand Rabbin de Paris, mon maître, le Rabbin Michel Guguenheim :« Il a donné toute la mesure de son dévouement et de ses compétences...Véritable cheville ouvrière de ce service durant tant d’années, ainsi qu’au sein du Rabbinat de Paris-Ile de France, sa disparition crée un gouffre véritablement béant ». Un fidèle de sa communauté a raconté :« A Chabbat lorsque je suis arrivé à la Synagogue, il descendait de sa place pour me saluer, grâce à son humilité, je me suis rapproché de la religion ». Ce qu’on apprend cette semaine dans le Pirké Avot, chapitre 4, michna 4 : « Rabbi Lévitas, homme de Yabné, enseigne : ‘’ Aie l’esprit extrêmement humble, car l’espérance de l’être humain ce sont…. les vers’’». L’homme vraiment modeste est conscient de sa valeur mais ne le montre pas, tandis que l’homme vraiment humble a le cœur brisé par la conscience de ses propres carences, même s’il est le seul à les connaître. Ainsi Moïse dans la Torah témoigne qu’il était ‘’ modeste plus que tout homme’’ car il ne pouvait pas ne pas être conscient de sa valeur et de ses privilèges.  « Car l’espérance de l’être humain ce sont… les vers » : La pensée que son avenir, c’est de devenir la proie des vers dans la tombe, doit servir à éloigner l’orgueil du cœur de l’homme et l’amener à cultiver l’extrême modestie.[1] L’humilité du Rabbin Shlomo Malka a été la pierre angulaire de ses qualités.  l restera gravé dans notre mémoire grâce à ses actions et ses enseignements.  Au nom de toute notre famille et de toute la communauté de la Victoire, nous adressons nos sincères condoléances, à son épouse Annette, à ses enfants et ses petits-enfants, ses frères et sœurs ainsi qu’à toute la communauté de la rue St Lazare. ״ בלע המוות לנצח ומחה ה׳ אלוקים דמעה מעל כל פנים ״  « À jamais Il anéantira la mort, et ainsi le D… éternel fera sécher les larmes sur tous les visages… »   (Isaïe 25, 8)                                                                  Rabbin Moshé Sebbag [1] Pirké Avot- Traduction et commentaire de Claude-Annie Guguenheim, P-120. 

Disparition de Samuel CYTERMANN  1919-2020

 Avant-hier matin, lundi 30 mars, nous avons appris avec une profonde tristesse la disparition de notre fidèle ami, Samuel Cytermann, à l’Institution nationale des Invalides où il avait été admis comme pensionnaire il y un peu plus de 18 mois. Nous avions compris, depuis environ trois semaines, qu’il y avait perdu tout courage et qu’il ne voulait plus s’alimenter. Pour notre communauté de la Victoire c’est une personnalité forte et un fidèle assidu qui nous quitte à l’approche de son cent-unième anniversaire.  Tous les chabbat jusqu’en 2018, il venait seul avec une énergie incroyable à la Victoire, où le rejoignait très fréquemment son fils Jean-Richard. A sa place, au premier rang, très attentif à l’office et aux discours, il avait toujours une parole agréable pour les uns et les autres, et avec beaucoup de modestie nous faisait partager ses conseils toujours pertinents et surtout sa grande culture. Dans notre mémoire communautaire son histoire se confond avec l’histoire de la Victoire des soixante dernières années, sa proximité avec Roger et surtout Andrée Berg, la présence également très attachante de son fils Alain, disparu prématurément il y a quelques années, les joies familiales qu’il nous a fait régulièrement partager avec son autre fils Jean-Richard et son épouse et avec ses petits-enfants. Il adorait la Victoire et nous le lui rendions bien, en particulier les rabbins Gilles Bernheim et Moshé Sebbag, et nous tous, ses amis de la communauté. C’est un membre de notre famille qui vient de nous quitter. Et pourtant Samuel Cytermann était un homme discret, tellement alerte, toujours présent aux cérémonies officielles malgré son âge, mais ne cherchant jamais à se mettre en avant. Tellement discret, que je ne peux oublier ce chabbat de novembre ou décembre 2016 où je lui expliquais notre souhait de restaurer le monument érigé sous le péristyle à la mémoire des déportés français disparus pendant la Shoah. Lui parlant du registre, le Memorbuch, qui se trouvait depuis 1949 dans l’urne de ce monument inauguré par le Président de la République Vincent Auriol, je lui faisais part de notre souhait d’y placer le Mémorial de la Déportation des juifs de France dans lequel Serge Klarsfeld avait répertorié la liste exhaustive des juifs déportés de France puis assassinés par les nazis. Et là, Samuel me raconta pour la première fois, son histoire personnelle, me disant que tous les ans il assistait à la cérémonie de lecture des noms des disparus des différents convois et que tous les ans, depuis des années, il entendait prononcer son nom avec les disparus du convoi 47. En maintes reprises il avait essayé de faire corriger cette anomalie car, à chaque lecture, il avait l’impression de ne plus faire partie des vivants. La réalité est qu’il s’était évadé de ce convoi avec deux amis, « accident » tellement rare dans les rouages de la machine allemande d’extermination, que les gradés du convoi n’avaient pas osé le déclarer à leurs supérieurs et avaient laissé les noms des évadés dans les listes des malheureuses victimes. A presque cent ans Samuel Cytermann m’expliquait, ainsi, qu’il n’existait pas. Alors nous avons décidé de lui rendre hommage, tout d’abord en lui faisant déposer officiellement avec le Grand Rabbin de France et Serge Klarsfeld le Mémorial de la Déportation dans l’urne restaurée au cours de la cérémonie télévisée du Souvenir du 17 septembre 2017. Et lors de la suivante cérémonie, le 2 septembre 2018, il a fait partie des témoins survivants qui, avec beaucoup d’émotion ont retracé leur parcours d’anciens déportés. Quelques semaines plus tard, nous lui avons fêté ses 100 ans à l’Institution nationale des Invalides, où il venait de se retirer, en présence des rabbins Gilles Bernheim et Moshé Sebbag, et ceci, à l’initiative de notre amie Jacqueline Nataf, Aumônier israélite des Armées en charge de cette maison. Puis quelques semaines plus tard il nous a rejoint à la Victoire pour célébrer cet anniversaire avec toute la communauté.  Nous adressons à son fils Jean-Richard, son épouse et ses enfants l’expression de la plus grande tristesse de notre synagogue de la Victoire ainsi que de la fierté d’avoir eu la chance de côtoyer et de célébrer ce grand personnage de notre communauté. Un hommage officiel lui sera rendu jeudi matin, 2 avril 2020, à l’Hôtel des Invalides, en présence du Général de Corps d’Armée Christophe de Saint-Chamas, Gouverneur des Invalides, et du Médecin Général Michel Guisset Directeur de l’Institution, suivi de l’inhumation dans le caveau de famille. Malheureusement la période de strict confinement sanitaire actuelle ne permettra qu’à la famille très proche et aux rabbins d’accompagner Samuel Cytermann à sa dernière demeure, ce qui nous afflige encore davantage.
Qu’il repose en paix.                                                Jacques Canet